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Attention aux fake news !

La pire catastrophe naturelle depuis un siècle : Attention aux fake news !
NON, la baisse du niveau d’eau n’a rien à voir avec le séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie.

Savez-vous ce qu'il s’est passé en Turquie et en Syrie récemment ?

Le 6 février 2023, à 4h du matin, deux séismes de magnitude 7,8 sur l'échelle de Richter frappent le nord de la Syrie et le Sud de la Turquie. Ils ont été causés par un mouvement vers le nord de la plaque tectonique d’Arabie qui avance sur celle de la Turquie. Ces deux séismes ont été suivis par plusieurs répliques très puissantes dont une à 7,5.

Un bilan dramatique ! 56 000 Turques et Syriens sont morts, 2,5 millions de personnes sont déplacées et une zone de 20 000 km2 a été dévastée, avec plus de 200 089 bâtiments et infrastructures détruits. Les dommages matériels coûteront environ 109 milliards de dollars. La résistance des infrastructures est malheureusement inégale dans le Sud de la Turquie et particulièrement en Syrie, explique Carmen Solana, un vulcanologue à l’université britannique de Portsmouth. La raison aux inégalités de richesses et de développement dans les deux pays.

Pour cela, la commission européenne s’est engagée à verser un milliard d’euros d’aide pour la reconstruction de la Turquie et 108 millions d’euros d’assistance humanitaire à la Syrie. L’Allemagne doublerait son aide aux victimes du séisme en la portant à 204 millions d’euros. La France quant à elle ajouterait 12 millions d’euros à la trentaine de millions déjà annoncée. « Quel que soit son statut économique, il est impossible pour un pays de lutter seul contre une catastrophe de cette ampleur. », affirme le président turc Recep Tayyip Erdogan.

Le vrai du faux : les fake news, un fléau mondial

Les Fake news, c’est quoi ?

Les fake news signifient "les fausses nouvelles". Ce sont des informations mensongères, volontairement truquées. Elles visent à attirer l'attention des populations et manipuler leurs opinions. La diffusion est rapide à travers les réseaux sociaux et les médias. Elle devient difficile à contrôler. Très récemment avec l'apparition des intelligences artificielles comme "Chat GPT", il est de plus en plus compliqué de détecter ces fake news. Pourtant, ces dernières pullulent sur la toile.

Comment les repérer ?

Tout d'abord, grâce aux conseils du ministère de la culture, on peut s'attarder sur les petits détails qui laissent apparaître la supercherie. Souvent, le titre est accrocheur. Le ministère de la culture rappelle que les dates et les lieux doivent être mentionnés et précis. De plus, l'utilisation des sources d'informations reconnues facilite la recherche et évite les doutes. Ces dernières se repèrent par des URL et des badges vérifiés. Attention cependant, car on peut désormais acheter la vérification d'un compte sur Twitter. En outre, lors d'une hésitation, il vaut mieux contrôler plusieurs autres articles sur le même sujet afin de vérifier l'information. Par ailleurs, les réseaux sociaux favorisent la diffusion de fake news. Ces dernières ont un volume important et deviennent de plus en plus un enjeu majeur. Sur internet et les réseaux sociaux, tout le monde peut créer et diffuser des informations. D'une part, il est essentiel d'adopter une posture d'enquêteur pour vérifier. D'autre part, il faut éviter de liker et de partager en cas de doute pour ne pas augmenter le nombre de réactions qu'elles soient positives ou négatives. Cela peut aboutir à donner plus de visibilité aux fake news. Tout Homme est libre de s'exprimer. C'est la liberté d'expression. Interdire ou censurer serait une interdiction de son droit. Difficile de tout contrôler donc. Par conséquent, la tache de vérification des informations est importante pour ne pas être piégé. Les fake news peuvent évoquer des avis et des jugements. Il faut donc être prudent et ne pas partager tout type d'information.

Le niveau de la Méditerranée a baissé à cause du séisme ? Info ou Intox ?

Tout a commencé sur les réseaux sociaux. Des publications nous avertissant sur un risque de tsunami en Méditerranée, à cause de la baisse du niveau d’eau, se multiplient notamment sur TikTok et sur Twitter.

Fake news ! Effectivement, la baisse du niveau d’eau n’a rien à voir avec le séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie.

Plusieurs fausses images et vidéos circulent. Une certaine vidéo est par exemple publiée sur Twitter. On peut voir d’immenses vagues se déchaîner sur des bâtiments. Un tsunami se serait produit en Turquie juste après le séisme. C’est ce que montre un compte certifié : Omid Djalili, qui déclare :« C’est terrifiant. Un tsunami après le séisme frappe les côtes de la Turquie » « 2 379 personnes sont mortes et 13 293 sont blessés ». Sauf que cette vidéo n’a été filmée ni en Turquie ni en Syrie. Il s’agissait en réalité d’un tsunami qui a déferlé sur l’Indonésie en 2018 ! D’autre part, de nombreuses personnes s’inquiètent : « On n’avait jamais vu la Méditerranée baisser autant. Et cela ne remonte pas… » « En Palestine, la mer Méditerranée a reculé de 40 mètres ! Tsunami en préparation ? » Mais, « ce phénomène est tout simplement normal », c’est ce qu'affirment les météorologues et les géologues interrogés par l’AFP. Il est cependant accentué cette année par la période anticyclonique. Donc ce phénomène est simplement saisonnier en raison de la contraction de la masse d’eau. Sans fondements scientifiques, dire que le recul annonce l’arrivée d’un tsunami est « absurde », déclare Sylvie Benzoni-Gausage, mathématicienne interrogée par l’AFP. La propagation d’un tsunami est calculé par une formule assez simple : sachant que la mer Méditerranée fait 1 500 mètres de profondeur, on compte une vitesse de 440 km/h. Si un tsunami avait dû arriver à la suite du séisme, il serait arrivé depuis longtemps, appuie Mme Benzoni-Gausage. De plus, dans le cas du tremblement de terre du 6 février, il y avait très peu de risque qu’un dévastateur tsunami ne se produise, puisque la faille sismique se situe en terre et non en mer.

 

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